Formation - Orientation - Insertion

Lycéens : mieux s'orienter

Généralisée à l'échelle de l'Université de Strasbourg, la phase d'orientation active des lycéens, qui constitue la première marche du plan « réussite en licence », s'est achevée fin mars.

L'orientation active est une démarche mise en place au niveau national pour tenter d'organiser l'entrée dans l'enseignement supérieur des lycéens de manière efficace et pour pallier l'échec en première année. Les élèves de terminale s'inscrivent sur un portail web (admission post-bac) et formulent des vœux d'orientation pour l'année suivante, en classant leur choix par ordre de préférence. Ils doivent accomplir cette démarche entre le 20 janvier et le 20 mars.

A l'Université, chaque UFR est mise en contact, via le portail, avec les lycéens qui l'ont désignée comme un choix. Elle doit ensuite donner un avis sur l'adéquation entre le profil de l'étudiant, son projet et les études qu'il envisage de faire. Par exemple, faire remarquer à un lycéen qui ne sait pas nager qu'il aura des difficultés dans la filière STAPS, ou informer le lycéen qu'il faut quand même aimer les maths pour faire de la sociologie, car la formation comporte un gros volet « statistiques »… « L'orientation active a été mise en place de manière expérimentale en 2006-2007 puis plus largement en 2007-2008 dans une quinzaine d'UFR, et enfin généralisée cette année. Les UFR pouvaient choisir entre une orientation active a minima, pour les lycéens qui la sollicitaient, et une orientation active pour tous les postulants à l'inscription. La plupart d'entre-elles ont choisi la première solution, car l'autre solution est lourde pour les UFR qui doivent répondre à tous les lycéens qui on fait un vœu pour une de leurs filières », explique Jacqueline Igersheim, vice-présidente déléguée à l'orientation et à l'insertion professionnelle des étudiants.

Ne pas s'inscrire en STAPS quand on ne sait pas nager


Sur la période avril-juin, les élèves de terminale sont sensés réorganiser leur choix d'orientation en fonction des avis qui leur ont été donnés. Concernant l'université, les avis délivrés par les commissions pour l'orientation active mises en place dans les UFR sont simplement consultatifs, le futur étudiant n'est pas obligé d'en tenir compte et peut s'inscrire quand-même dans la filière qu'il brigue. La commission peut donner un avis positif, négatif ou positif avec conseils. Par exemple, un avis positif avec la recommandation de se mettre à niveau dans telle ou telle matière.

« L'expérimentation de l'orientation active en STAPS en 2007-2008 a permis de montrer que cette mesure peut être efficace : la plupart des étudiants qui se sont inscrits dans cette filière malgré un avis défavorable ont échoué ou abandonné. En ce sens, il semble que la démarche soit effectivement une première marche du plan « réussir en licence », conclue Jacqueline Igersheim. Mais ce processus d'orientation, pour être efficace, doit faire travailler en synergie les enseignants-chercheurs et les personnels chargés de l'orientation et de l'insertion professionnelle de l'Espace Avenir. Et on n'évitera jamais complètement les inscriptions par défaut. »

C.L

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Un cursus intégré franco-allemand en biologie moléculaire dès la rentrée prochaine

C'est maintenant officiel, quelques étudiants en licence à la Faculté des sciences de la vie de l'Université de Strasbourg pourront préparer un double diplôme (licence française de l'Université de Strasbourg et bachelor allemand de l'Universität des Saarlandes) dans le cadre d'un cursus intégré, co-financé par l'Université Franco-Allemande (UFA). « Il s'agit du premier cursus intégré franco-allemand en biologie, explique Joern Pütz, enseignant-chercheur en biochimie et responsable des relations internationales pour la Faculté des sciences de la vie qui a monté ce projet. Cela existe déjà dans d'autres disciplines, en droit, en lettres, en langues et dans les sciences de l'ingénieur rien qu'à Strasbourg ».

Ce cursus sera ouvert à 5 étudiants français et 5 allemands (les premiers à l'Université de Strasbourg, les seconds à l'Université de la Saare). Très concrètement, les étudiants concernés travailleront d'abord plus intensément la langue de l'autre pays, puis un système d'échanges leur permettra de faire la 3e année (L3) d'études à Saarbrücken ou la 2e année à Strasbourg. Enfin, ils sortiront de cette formation avec les deux diplômes (Université de Strasbourg-Bio français et allemand). De plus, l'UFA, qui participe largement au financement de ce double cursus, accorde aux étudiants une bourse de 300 € par mois l'année de leur mobilité internationale, et des moyens supplémentaires pour la formation linguistique. « Tout ceci permet aux étudiants qui s'engagent dans le double cursus de le faire dans d'excellentes conditions, conclut Joern Pütz, et de plus, d'en sortir bilingue… »

Renseignements : j.puetz@unistra.fr et
http://sciencesvie.u-strasbg.fr/index.php?id=4&menu=1&module=ens&spec=26

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ENTRETIEN

Eric Westhof

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